Une main sur une source informatique.

À propos de Tagtom

Rien ne destinait Stephan Hardy, diplômé en littérature française et allemande et fondateur de l’agence Tagtom, à une carrière en informatique si ce n’est que sa capacité à apprendre les langues étrangères.

En rétrospective, on pourrait dire que son premier travail de programmation fut celui d’un bricolage de bâtons de popsicle qui servait à déterminer le choix correct d’un article défini ou indéfini (à la, au, aux, des, du, de la). À partir d’un nom commun et d’une préposition (le garçon et à, par exemple), l’utilisateur répondait à une série de questions fermées (i.e. oui ou non) afin de trouver la bonne orthographe de l’article.

Rien ne destinait Stephan Hardy, diplômé en littérature française et allemande et fondateur de l’agence Tagtom, à une carrière en informatique…

Stephan Hardy, fondateur de Tagtom.
Stephan Hardy, fondateur de l’agence Tagtom, a modélisé son premier algorithme à 9 ans à l’aide de bâtons de popsicle.

Le jeune Anglo-canadien ne se doutait pas que, à 9 ans, il avait en fait modélisé un algorithme (dont l’efficacité est à débattre). Comme pour les langues naturelles, les algorithmes requièrent la maîtrise d’une syntaxe, de variables, d’expressions, de fonctions (dont des opérateurs) et d’une terminologie.

Bien qu’on ne puisse pas faire un rapprochement parfait entre l’apprentissage d’une langue naturelle  et l’apprentissage d’un langage informatique, c’est la seule manière d’expliquer comment, en 2005, il a réussi avec une étonnante facilité son premier cours de programmation Javascript au Red River College, au Canada.

En effet, c’est pendant son premier mandat en tant que spécialiste SEO qu’il se lance avec sérieux dans l’apprentissage des langages Web: en plus du Javascript, il apprend le langage de balisage HTML et les CSS. En parallèle, il s’initie aux bases du design graphique à l’aide des logiciels Photoshop et Dreamweaver. Peu après, il créera son premier site Web, faisant du coup son baptême de la gestion des bases de données relationnelles (serveur MySQL) et des CMS (Drupal version 4.5).


 

Les réseaux sociaux

Le monde du Web s’est transformé en 2009 avec la décision de Google (et d’autres moteurs de recherche) d’indexer les réseaux sociaux, c’est-à-dire de tenir compte des j’aime, des tweets et des partages sur Facebook, Twitter et d’autres réseaux dans leur algorithme de classement des pages Web (dans la vidéo ci-dessus, vous pouvez entendre Matt Cutts de Google confirmer ce changement de cap chez son employeur).

Désormais, plus une page Web était partagée, tweetée ou aimée, mieux elle était classée dans les résultats de recherche de Google. Du coup, la seule manière d’accéder à une place respectable dans les résultats de recherche de Google, c’était d’être non seulement présent sur les réseaux sociaux, mais d’y être aussi actif que possible.

Pour l’agence Tagtom, comme pour tous les spécialistes en SEO et référencement naturel, cela voulait dire intégrer les réseaux sociaux autant dans la stratégie e-marketing d’un site Web que de manière générale dans la stratégie numérique d’une organisation ou d’une entreprise. De nouveaux métiers verraient le jour : le gestionnaire de communauté (community manager en anglais) et le gestionnaire de contenus (content manager en anglais); les budgets e-marketing et ressources humaines à travers le monde n’avaient qu’à s’adapter à la nouvelle donne.

Désormais, plus une page Web était partagée, tweetée ou aimée, mieux elle était classée dans les résultats de recherche de Google.

Partiellement ou entièrement assommées par le défi herculéen posé par les réseaux sociaux, les organisations sans but lucratif et les petites et moyennes entreprises passèrent sous silence des questions d’éthique sur leur investissement massif de réseaux privés (le sujet fera l’objet d’un article de notre blog prochainement).

Pour Tagtom, il fallait d’abord acquérir des connaissances techniques propres aux différentes plate-formes. Chaque réseau rassemblant une communauté aux caractéristiques uniques, il fallait également adopter de nouvelles méthodes pour concevoir et mettre en œuvre une stratégie e-marketing et une stratégie numérique. Enfin, il était également nécessaire d’acquérir de nouvelles compétences dans le domaine de la création de contenus. Il ne suffisait plus de pouvoir rédiger des textes et éditer des images, il était désormais indispensable d’apprivoiser l’édition vidéo.

 

 


La révolution « responsive »

Le monde du Web s’est de nouveau mis à trembler vers la fin de 2010, lorsque la vente des smartphones a dépassé pour la première fois celle des ordinateurs de bureau (la vente des tablettes dépassera celle des ordinateurs traditionnels en 2013).

Ce moment historique touchait avant tout les développeurs et les designers Web qui, pour la première fois, devaient faire face à des internautes qui accédaient à leurs contenus par le biais d’un appareil à petit écran, et dont le débit de téléchargement était inférieur à celui des ordinateurs traditionnels.

Premier défi : comment créer un site Web qui devait désormais s’afficher correctement sur toutes les tailles d’écran?

Comment créer un site Web qui devait désormais s’afficher correctement sur toutes les tailles d’écran?

L’agence Tagtom a relevé ce défi en recourant au principe de « responsive design » évoqué la première fois au printemps 2010 par Ethan Marcotte. Marcotte rejette d’emblée l’idée de créer un site indépendant pour chaque taille d’écran, préconisant plutôt l’idée d’un site Web dont les contenus s’adaptent à l’aide de requêtes média (media queries en anglais).

Par rapport à la tendance alors à créer des applications ou des sites Web indépendants pour chaque type d’appareil, les sites Web adaptatifs avaient deux avantages importants :

  1. les mises à jour de contenus se font en une seule fois pour tous les appareils devant y accéder;
  2. les tailles d’écrans intermédiaires sont prises en compte au moment du premier développement, si bien qu’aucun travail supplémentaire n’est requis lorsqu’un appareil avec une taille d’écran inédite entre sur le marché.

Deuxième défi posé par la ruée des internautes vers les smartphones et tablettes : comment palier au pauvre débit de chargement des appareils et des réseaux de téléphonie mobile? Pour les designers, la rapidité de téléchargement est clé dans les choix de graphisme : une vitesse d’affichage importante permet d’utiliser des fichiers d’images de meilleure qualité et en plus grande quantité.

Image d'un appareil photo.
Des techniques de traitement de l’image innovatrices permettent d’augmenter la vitesse d’affichage.

Les spécialistes en SEO avaient une autre préoccupation : les pages qui mettent trop de temps à s’afficher sont plus souvent abandonnées par les internautes, ce qui explique pourquoi les sites Web dont la vitesse de téléchargement est lente – la bête noire des mobinautes –  sont pénalisés par Google dans le classement des résultats de recherche.

Mais comment faire pour créer des pages qui téléchargent le plus rapidement possible, sans sacrifier les images et travaux de graphisme – en général beaucoup plus volumineux que du texte ou du code – indispensables pour attirer et retenir l’attention des visiteurs? Et surtout à la lumière des ossatures adaptatives front-end qui dépendent des requêtes de scripts pour assurer la « responsivité » des sites Web adaptatifs?

Il existe au moins trois astuces pour alléger le poids des pages Web:

  1. la minification (la compression du code – surtout Javascript et les CSS – en enlevant tout ce qui n’est pas indispensable à sa compréhension comme les espaces blancs et les commentaires);
  2. l’utilisation de préprocesseurs CSS tel que SASS ou LESS (bien que certains ne soient pas convaincus que les préprocesseurs permettent réellement un gain de temps);
  3. de nouvelles techniques de traitement d’image.

Pour sa part, l’agence Tagtom utilise le préprocesseur SASS avec une ossature Gumby ou Bootstrap pour créer ses sites Web adaptatifs. Elle a également recours à la minification de même que à diverses stratégies pour réduire le poids des images et d’autres éléments graphiques.

Pour en savoir davantage sur Tagtom, consultez les sections du site consacrées à nos services de développement Web, d’e-marketing, de stratégie numérique ou de rédaction Web, ou bien contactez-nous.